À propos

 

AU PROGRAMME

 

​

Nicola Matteis il Giovane (post 1670 -1737)

da 2 Fantasie per Violino solo, ca. 1700-1720,

Fantasia [seconda] 

​

Isabella Leonarda (1620-1704)

da 12 Sonatas Op. 16, Bologna: Monti, 1693

Sonata Duedecima a violino solo 

Adagio - Vivace e Largo - Spiritoso - Vivace

 

Tomaso Antonio Vitali (1663-1745),

Concerto di sonate a violino, violoncello e cembalo, Op. 4, Modona 

Sonata Duedecima, Follia (Andante)

 

*****

 

Giovanni Legrenzi (1626 - 1690)

da La divisione del mondo (1675),

“Lumi potete piangere” 

 

Antonio Vivaldi (1678 - 1741)

Sinfonia in si minore, RV 168

Concerto per Violino in si minore RV 384, Largo

Sonate per Violino e basso continuo RV 37a

Allegro - Largo - Allegro (Gigue )

(reconstitution par Olivier Fourés)

​

***** 

​

Giuseppe Maria Dall Abaco

Caprice pour violoncelle seul en do mineur

 

Giulio Taglietti (1660-1718)

Aria da suonare XIX col violoncello e spinetta o violone. Adagio

 

Antonio Vivaldi

Sonata a Violoncello RV40 

Largo - Allegro - Largo - Allegro

 

*****

 

Antonio Vivaldi

Sonata a Violino et Violoncello RV820

Allegro - Largo

 

Antonio Vivaldi

 Concerto RV 478 : Allegro (Diminuzioni Théotime Langlois de Swarte) 

​

*****

​

Arcangelo Corelli (1653 - 1713)

da Sonate per Violino e basso continuo Op. 5, Roma: Pietrasanta :

Sonata duodecima, La Follia 

​

L’Italie, berceau de la musique pour violon. C’est dans ce pays, entre la fin du 17e et le début du 18e siècle, que nous emmène Théotime Langlois de Swarte. À 29 ans, le violoniste est déjà reconnu comme l’une des valeurs sûres du violon baroque et se distingue tout autant par l’originalité et la qualité de ses programmes. En compagnie de la violoncelliste Hanna Salzenstein, du théorbiste Thibaut Roussel et de la claveciniste Nora Dargazanli, il nous propose une soirée consacrée essentiellement à deux genres musicaux phares de l’époque et qui ont largement contribué à l’essor du répertoire pour violon : la sonate et le concerto, déclinés autant par des auteurs à la célébrité tapageuse que par d’autres d’une réputation plus discrète. Isabella Leonarda fait aujourd’hui partie des seconds, mais cette nonne fut en son temps largement reconnue. Ses 12 Sonates op. 16 sont peut-être bien les premières de l’histoire à avoir été publiées par une femme, en 1693. La star incontestée du moment est cependant Arcangelo Corelli. Vénéré, imité, copié, il laisse une œuvre restreinte mais qui sert de modèle pour une génération de contemporains et de successeurs dans toute l’Europe. Ses 12 Sonates pour violon op. 5, éditées à Rome en 1700, demeurent son plus grand succès. La dernière d’entre elles est une série de variations sur un air alors en vogue, les Folies d’Espagne. Quelques mois après, c’est donc sans surprise que Tomaso Antonio Vitali conclut ses 12 Concerto di sonate par des variations sur le même thème. Antonio Vivaldi fera pareil dans son opus 1 en 1705, avant d’apporter au concerto un développement essentiel et sans précédent. 

​

​

​